Depuis l’ouverture du Grand Débat, nombreuses sont les idées visant à réformer nos prélèvements obligatoires mais fort peu appellent à une réduction des dépenses publiques.
En particulier, plusieurs membres du gouvernement ou parlementaires de la majorité présidentielle se sont prononcés pour l’instauration ou la réforme de telle ou telle taxe, mais bien peu ont appelé de leur vœux une réduction, voire une simple maîtrise des dépenses.
Plusieurs pistes méritent pourtant d’être explorées qui, sans remettre en cause notre modèle social, permettraient d’introduire plus d’efficacité dans l’action publique. Ce sont ces pistes qui nous paraissent devoir être privilégiées.
Quant aux impôts et cotisations sociales, s’ils doivent être repensés, c’est surtout à la lumière de quelques priorités, telles que l’emploi, la compétitivité de notre économie et un indispensable effort de redistribution, qui doivent être mieux hiérarchisées et, surtout, mieux expliquées et plus souvent rappelées à nos concitoyens.
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SOMMAIRE
- DONNER LA PRIORITÉ À LA RÉDUCTION DES DÉPENSES PUBLIQUES
1.1 Procéder à un examen approfondi des dépenses de l’État et des collectivités territoriales, pour éliminer les gaspillages et les inefficacités
1.1.1 En dépit des « coûts de rabot » successifs, généralement indifférenciés donc inefficaces, les dépenses publiques ne diminuent guère.
1.1.2 Il faut en finir avec une situation où la Cour des comptes prêche dans le désert, lorsqu’elle identifie des dysfonctionnements ou propose des améliorations.
1.2 Rendre l’action administrative plus efficace via une révolution dans la gestion des agents publics
1.3 Retrouver la cohérence et l’efficacité de certaines politiques sociales
1.1.3 Les retraites
1.1.4 La formation continue
1.1.5 L’indemnisation du chômage
1.1.6 L’aide au logement - ORGANISER LA LOGIQUE DES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES AUTOUR DE QUELQUES PRIORITÉS POLITIQUES MAJEURES
1.4 Supprimer toute pénalisation de l’emploi
1.5 Restaurer la compétitivité de nos entreprises
1.6 Redonner sa pleine place à l’impôt sur le revenu, symbole de la solidarité nationale
1.7 Considérer que la taxation des successions n’est pas un tabou
1.8 Mettre fin à la diffusion des fausses nouvelles et mieux communiquer sur la rationalité des choix en matière de prélèvements obligatoires
Bonjour,
Un bon début, … :
sauf que vous ne chiffrez pas les économies attendues, et comment équilibrer (au moins) les comptes de l’État.
sauf que vous restez dans le confiscatoire avec l’impôt sur la succession : ce que chacun aura gagné, épargné pour transmettre sera encore dilapidé par cette kleptocratie bien jacobine. Sans compter la transmission des sociétés qui se révèle être une catastrophe pour l’emploi en France.
sauf qu’au lieu d’avoir de la réunionite suite aux constats de la cour des comptes il faudrait inscrire une obligation de correction des anomalies constatées (comme dans les entreprises privées suite à audit),
sauf que vous n’osez pas afficher les différences sur les retraites publiques/privées. Au lieu de mettre 80 % des derniers salaires des 6 mois du public et mettre 75 % des 25 ans moyens du privé il aurait été plus juste de mettre moins de 50% du dernier salaire du privé ! Comparez ce qui est comparable !!
Bref on sent bien un club de « consensus » gauche – droite où l’on n’est pas encore totalement au bout de l’exercice pour redresser la France.
Mais point positif: Oui la priorité devrait être à la réduction des dépenses publiques.
Cordialement